Les campagnes "choc" de la sécurité routière
Ces dix dernières années, la sécurité routière est devenue une grande cause nationale, dans de nombreux pays à travers le monde et notamment en Union Européenne. Des campagnes publicitaires ont vu le jour au quatre coins de la planète pour parler de la sécurité sur les routes. Ces dernières années, ces campagnes ont eu comme parti pris de vouloir choquer les populations pour créer une prise de conscience collective. Ces messages en trois mots ? Violence, culpabilisation et émotion.Communiquer ainsi permettrait de créer un électrochoque qui favoriserait une conduite plus soucieuse et donc, plus sécure.
L'exemple le plus représentatif de ce parti pris publicitaire à été incarné dans la dernière campagne de sensibilisation britannique. Imaginé et réalisé par la police du Pays de Galles, ce film est destiné à être diffusé non pas à la télévision, mais dans des salles de classes dans le cadre d'un programme d'information sur la sécurité routière. Ames sensibles (ou même insensible...) s'abstenir.
Voici la vidéo (version longue) :
Campagne choc, un SMS au volant peut être fatal
Ce qui est effrayant dans ce spot, c'est justement qu'il ne s'arrête pas à l'accident, mais il va beaucoup plus loin; Comme dans une réalité tragique, on assiste à la suite des évènements. Les cris et pleurs des survivants, des automobilistes impuissants, l'arrivés des secours, le traumatisme, la désincarcération... Une liste d'évènements qui poigne le coeur du télespectateur qui, face à ce spectacle atroce, fait preuve d'ampathie. Le spot a en effet un aspect bien trop réel pour être considéré comme une fiction. Le télespectateur n'a plus la possibilité de prendre du recul car il est le témoin d'une tragédie qui pourrait très bien lui arriver.
Sur ce parti pris publicitaire, nous pouvons bien sur trouver de nombreux autres exemples, notament en France. Ces dix dernières années , les campagnes délivrées par la sécurité routière ont été nombreuses, en voici quelques-unes :
Voici leur dernier spot de sécurité routière :
Une évolution à suivre ...
Jonathan Blanc